Le libertinage c’était mieux avant !

Last Updated on 5 ans by Bertrand Bret

En juin 2001, je découvrais le libertinage, quelques mois plus tard, j’organisais ma première soirée libertine avec deux amis. Et moins d’un an plus tard, je créais Gang Bang à Paris. En effet je souhaitais inverser la donne, et laisser les couples ou femmes nous contacter. A ce moment précis, j’avais alors pleinement conscience de ne rien avoir inventé. D’ailleurs je ne faisais que reprendre les vieilles recettes des deux organisateurs Parisiens présents à cette époque.

A la différence près que je racontais déjà des histoires, et j’étais le seul à le faire. Mais force est de constater que le libertinage actuel ne me satisfait plus. Tant dans ses soirées privées, qu’en club échangiste, ou au Cap d’Agde. Donc, fort de mon expérience d’organisateur, et de mon vécu de libertin, je décidais, il y a de cela quelques mois, de grossir la rubrique Humeur de mon site. C’est donc tout naturellement que je vais vous expliquer au travers de cet article, pourquoi le libertinage c’était mieux avant

Le libertinage

2001-2011 : le libertinage dans ses meilleures années

A vrai dire, je ne souhaite pas remonter avant la date butoir qui marque la création de mon site. J’aurai pourtant pu évoquer la décennie précédente où internet n’était pas encore légion. Et pendant laquelle pourtant, les libertins s’amusaient tout autant. Comment ne pas se souvenir de ces couples qui draguaient Porte Dauphine… Néanmoins, force est de constater que le libertinage perdait petit à petit de de sa confidentialité. Aidé en cela par la démocratisation de l’internet en France, et d’émissions populaires qui donnaient un éclairage néfaste au libertinage. Mais  d’un stricte point de vue organisationnel, la première décennie du vingt-et-unième siècle fut très faste. Effectivement, le libertinage Parisien était constitué dans sa très grande majorité de soirées privées libertines gratuites.

En effet, Philgbo, Ludovic, David, Olivier, Jean, Jean Louis ou votre serviteur organisions dans un très bon esprit. L’entente entre tous était parfaite. Par exemple, il n’était pas rare de s’appeler pour ne pas planifier sa soirée le même jour qu’un autre. Et même, malgré la présence de nombreuses personnes spécialisées dans l’organisation de Gang Bang, ou de soirées multicouples, moi Bertrand, j’étais invité partout. Je renvoyais aussi l’ascenseur, autant que possible.

Le libertinage

L’argent dans le libertinage et son industrialisation

Petit à petit, la proportion de départ changeait. Et aujourd’hui en 2018, je suis un des seuls à ne demander aucune participation financière à mes soirées. Mais même si je m’isole dans le libertinage Parisien actuel, je ne m’en porte pas plus mal. Et il n’y a pas un jour où je me dis que ma ligne de conduite est la bonne. Cependant je peste et ne décolère pas contre ceux, et ils sont nombreux, qui osent revendiquer le libertinage. Alors que bien souvent, ils n’y connaissent rien, et que leur libertinage est industriel et payant. D’autre part, Il faudra d’ailleurs que de sites comme Wyylde m’expliquent comment ils peuvent faire cohabiter ces gus avec des clubs échangistes.

Voilà en effet, un beau cas de concurrence déloyale. Ces mêmes organisateurs qui accorderont bientôt des interviews à l’équipe de Pif Gadget. Non sans oublier de se revendiquer avant tout les chantres de la démocratisation du libertinage… Ainsi donc, aujourd’hui, je revendique encore et toujours la gratuité des soirées libertines privées. Or, bien souvent, elles sont de bien meilleure qualité. En avoir pour son argent est donc mensonger.

Le libertinage

Profiter d’une femme sous couvert de libertinage

la démocratisation d’internet permet la multiplication des sites d’organisations d’événements libertins. Mais là encore le libertinage en souffre. Comment ne pas penser en effet à cet organisateur qui me demanda un gang bang pour sa chérie. Mais en EXIGEANT une participation financière à chaque homme de mon groupe !. Ou encore cet autre organisateur de Bukkake qui profita de la crédulité d’une belle demoiselle, alors qu’elle lui avait pourtant clairement signifié qu’elle ne souhaitait pas d’hommes de couleur. De plus, ce sinistre sire refusa de répondre à sa demande de voir disparaître ses vidéos sur son site…

Cependant, le plus extraordinaire dans cette histoire est qu’alors que je pris la défense de cette jeune femme en l’informant de ses droits, un organisateur de Gang Bang Parisien me prit à partie sur Twitter. J’en déduis donc que ce monsieur cautionne de tels comportements abjects…Le libertinage c’était mieux avant !

Le libertinage

Le Bdsm lui aussi mis à mal

Comment ne pas rédiger cette partie de mon article avec humour, tant cela en devient risible. Que vont en effet penser des vrais maîtres Bdsm comme Patrick Lesage ou encore Paddy Saint Drall, de ces pseudos maîtres qui fleurissent un peu partout ?. Non messieurs, le collier placé autour du cou d’une femme ne fait pas d’elle une soumise. Effectivement le bdsm en appelle à la cérébralité de ces dames, et à la perversité de leurs dominants. Amusez-vous par exemple à chercher sur Twitter le nombre de guignols qui se revendiquent Maîtres, vous ne serez pas déçus…  Demandez à Patrick Lesage ce qu’il pense de 50 nuances de Grey, et vous comprendrez mon point de vue.

Le libertinage

Twitter et le libertinage : un fiasco !

Comme je l’évoquais dans le précédent chapitre, les pseudos maîtres s’expriment et créent leurs profils sur Twitter. Mais les pseudos libertines aussi. De la libertine en couple qui nous vend ses culottes portées ou réclament des cadeaux via une wishlist. Ou encore celle qui demande un cadeau pour les cinquante ans de son mari, c’est un vrai festival. Non sans oublier le faux profil de femme où le hashtag #libertine ou #libertinage figure sur son profil. Là vous y trouverez un magnifique lien payant. Quant à ses tweets, ils sont toujours identiques : si tu Retweet, j’enlève le bas… Mais heureusement, il y a de vraies libertines comme par exemple Taniadesiles.

Décidément je me répète mais le libertinage c’était mieux avant !

Crédits Photos : © Gang Bang à Paris